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Ce tympan est considéré comme l'une des œuvres fondamentales de la sculpture romane
par ses qualités artistiques, son originalité et par ses dimensions
Le registre supérieur correspond aux Cieux, domaines de l'éternité, de l'intemporel, à l'avenir,
l'au-delà céleste après le Jugement. Quatre anges, curieux de l'issue du procès, sont sculptés sur l'archivolte.
Ils pointent leur nez au-dessus du bandeau et, avec leurs mains, roulent le tapis du firmament.
Au centre le Christ en majesté dans sa triple mandorle à gauche le Paradis, à droite l'enfer.
Le registre inférieur est divisé en deux parties :
- à gauche se trouve le Paradis, présidé au centre par Abraham. À sa droite, sont placés les martyrs , les palmes, puis les Saintes Femmes et les Vierges sages. À sa gauche, des prophètes et les apôtres.
- la droite est consacrée à l'enfer, présidé par Satan, où sont châtiés les 7 péchés capitaux.
En tout, le maître de Conques a sculpté sur 24 blocs de calcaire jaune (blocs juxtaposés, sculptés avant la pose
et repris ensuite) trois registres en 29 tableaux et 124 personnages qui présentent des traces de polychromie.
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L'intérieur de l'abbatiale est très sobre. Le chœur, la voûte et les tribunes sont peints en clair.
Les vitraux de Pierre Soulages, réalisés entre 1987 et 1994 ,en collaboration avec le verrier
Jean-Dominique Fleury ajoutent un aspect contemporain à l'atmosphère sobre et recueilli de l'église.
Les contreforts des absidioles du chevet dégagent l'espace des trois fenêtres encadrées de colonnettes à chapiteaux
et une superbe frise de modillons complète l'ensemble.
Au sud de l’abbatiale subsistent quelques vestiges du cloître. Au centre le bassin claustral de serpentine verte.
Sous la margelle, entre les colonnes décorées de motifs végétaux, animaux ou imaginaires, qui cernent le bassin, des atlantes ont été sculptés, des têtes encadrées par les bras et les mains qui les soutiennent
2/ Espalion :
église Saint-Hilarian-Sainte-Foy de Perse
En 1060, Hugues de Calmont, sa femme Foy, et son fils Bégon donnent le monastère
situé dans le vieux bourg de Perse à l'abbaye de Conques.
La façade sud et le clocher-mur
à quatre baies campanaires
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Le chevet est en fait une abside polygonale renforcée par des colonnes et agrémentée de 40 beaux modillons sculptés.
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Avec son archivolte monumentale et son tympan, le portail est, avec celui de Conques, un des deux seuls exemples de grande décoration sculptée que conserve le Rouergue .
La partie haute évoque la Pentecôte.
En dessous, la Vierge Marie, entourée de dix apôtres, reçoit le Saint-Esprit représenté par une colombe.
Le linteau monolithe représente le Jugement dernier. Au centre, une tête humaine dépasse d'un sarcophage au-dessus duquel est installée la balance de la pesée des âmes.
La partie droite correspond au paradis.
Un ange sépare cette scène d'un Christ en gloire dans une mandorle, entouré des représentations ailées du Tétramorphe.
La gauche représente l'Enfer :
un serpent s'enroule autour des jambes de Satan, entouré de quatre démons, parodiant ainsi le Tétramorphe.
Le portail roman occidental permet d'accéder, par un escalier, à la nef située en contrebas et composée de trois travées.
La nef et le chœur, décorés de beaux chapiteaux, sont séparés par un arc triomphal,
au-dessus duquel a été édifié le clocher-mur.
Le transept sud s'ouvre sur le second portail, gothique.
3/ Nant : abbatiale St-Pierre
L'église, du XIe siècle,est orientée d'est en ouest. Elle a une longueur de 37 mètres, 20 mètres de largeur environ
et une hauteur de 13 à 14 mètres. Le plan de l'église est en croix latine.
La nef est composée de trois travées avec des collatéraux étroits se terminant sur un transept débordant.
Les guerres de Religion ont porté un coup fatal à l'abbaye.
Le cloître et les bâtiments monastiques sont détruits entre 1564 et 1568.
Le clocher date du XIXe. Les fenêtres de l'église ont été agrandies en 1785.
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